Cinq personnes ont été interpellées en Dordogne, dont un élu local

Mardi 26 septembre au matin, la gendarmerie de la Recherche (SR) de Limoges (87) a interpellé 14 personnes soupçonnées d’appartenir à un réseau organisé installant des machines à sous illégales dans des bars de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie. Cinq d’entre eux ont été arrêtés à Terrasson Laveldieu et Larden-Saint-Lazare…

Mardi 26 septembre au matin, la gendarmerie de la Recherche (SR) de Limoges (87) a interpellé 14 personnes soupçonnées d’appartenir à un réseau organisé installant des machines à sous illégales dans des bars de Nouvelle-Aquitaine et d’Occitanie. Cinq d’entre eux ont été arrêtés à Terrassons Laveldieu et Larden-Saint-Lazare dans l’est de la Dordogne, avec des renforts de la compagnie de gendarmerie de Sarlat.

Ces cinq suspects ont été placés en garde à vue dans différentes brigades de gendarmerie en Dordogne et dans les départements limitrophes. Selon nos informations, l’un d’eux a été entendu par la Police Spéciale Gendarmerie au siège du Peloton Mécanisé (PMO) de La Bachellerie, en bordure de l’autoroute A 89.

Parmi les personnes arrêtées figure le troisième adjoint au maire de Terrasson, chargé du commerce. Sud Quest l’a contactée vendredi 29 septembre et l’intéressé a ignoré ce qu’elle lui avait présenté et l’a qualifié de « simples rumeurs ». Selon nos informations, l’élue a néanmoins été présentée au procureur de la République de l’Autorité judiciaire interrégionale spécialisée (Gers) de Bordeaux à l’issue de sa garde à vue.

Déjà adjointe de l’ancien maire Pierre Delmont, chargée des activités culturelles et touristiques, elle va s’impliquer dans un réseau clandestin de machines à sous dirigé par son mari, un célèbre musicien de danse de Sarlat réduit à diriger une société de location de jeux de café. et structures gonflables dans le village voisin de Cahors dans le Lot.

Trois suspects ont été inculpés

Une machine à sous illégale, avec un contrat d’entretien de la machine édité par sa société, a été retrouvée début 2022 dans un bar de Limoges. De là, les investigations de SR ont révélé que le directeur de cette société installait des machines à sous dans les bars du PMU et dans les locaux associatifs de la Haute-Vienne, de la Dordogne, de la Corrèze, du Lot et de l’Aveyron.

Ces machines à sous sont cachées dans des kiosques en ligne et récompensent les joueurs avec des cartes cadeaux ou de l’argent liquide. Les serveurs et logiciels de jeux permettant de faire fonctionner les machines ont été produits et commercialisés par une société luxembourgeoise spécialisée dans les machines d’arcade, de billard et de flipper. Son chef a été entendu mardi 26 septembre par les autorités judiciaires luxembourgeoises dans le cadre de la coopération internationale. Les gains réalisés se sont élevés à plus de 1,5 million d’euros.

Compte tenu de la complexité des faits, le parquet de Bordeaux-Gerse a ouvert une information judiciaire des chefs d’importation, de détention, de mise à disposition et d’exploitation en bande organisée de machines à sous, ainsi que des chefs de blanchiment et de participation à une opération terroriste. Association de malfaiteurs.

Les perquisitions menées en France ont abouti à la confiscation de quatre véhicules, 320 500 euros de comptes bancaires, 97 700 euros en espèces et 17 machines à sous. Trois des prévenus ont été inculpés et placés sous contrôle judiciaire jeudi 28 septembre.

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