En dépassant l’Italie, la Nouvelle-Zélande se place parmi les favoris
Dans son calendrier, à l’encre rouge, le XV d’Italie a inscrit deux rendez-vous majeurs à Lyon, capitale de la gastronomie française. Nouvelle-Zélande, vendredi 29 septembre, avant la France, le 6 octobre : Deux matches, deux chances, en cas de victoire, de se qualifier pour les quarts de finale de la Coupe du monde, deux chances d’écrire une page XXL dans les livres d’histoire de leur sport.
Nul doute qu’il s’est inspiré de la ville de Paul Bocuse et après deux matches réussis, le capitaine transalpin, Michel Lamarro, a vu dans ces deux rencontres “Dessert en fin de repas” Et l’opportunité de « Mettez la cerise sur le gâteau ». Malheureusement pour les Italiens, l’affrontement contre la Nouvelle-Zélande s’est transformé en intoxication alimentaire. Battus 96 à 17, dominés partout et nulle part dangereux, les Italiens ont vu leurs espoirs de victoire anéantis par une équipe néo-zélandaise impitoyable.
S’il existait un manuel répertoriant mille façons d’exécuter un adversaire, les Néo-Zélandais l’ouvraient jusqu’à la première page, tournaient les pages une à une avec une application typique d’étudiant et fermaient le livre.H Quelques minutes après avoir suivi attentivement toutes les instructions. En contre-attaque, dès les 22 mètres, après une passe du pied, après une remise en jeu ou un ballon porté, les hommes en noir ont tout tenté et y sont parvenus.
Il ne leur a fallu que 22 minutes pour obtenir le bonus offensif, marqué après quatre tentatives. Le reste était positif, et une heure plus tard, après le 10ème essai de ses hommes, on voyait le visage de Ian Foster, le sélectionneur néo-zélandais, souriant jusqu’aux oreilles, mais peu disposé à rire.
Les Italiens étaient débordés
On dit parfois que les bons résultats ne rendent pas justice à la résistance des perdants et cachent l’éclat des vaincus. Ce n’est pas le cas ici : la résistance des Italiens a été anéantie grâce à la maîtrise des triples champions du monde et on compte les éclairs à travers les Alpes sur les doigts d’une main.
Souvent pénalisé (14 fois), amateur en défense (un tacle sur trois ratés), cité dans les échanges fermés, déjoué dans les groupes, et dominateur des impacts, le 11e pays mondial n’a pas respecté son rang. Il y a eu les deux premières minutes de jeu où elle a réussi à déséquilibrer la défense néo-zélandaise, mais un ballon perdu et une passe du pied précise de la Néo-Zélandaise Jordie Barrett ont permis à son ami Will Jordan, après un exercice d’équilibriste, de marquer le but. Les 14 premiers essais néo-zélandais de la soirée dans le corner.
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