Est-ce une punaise de lit ? -Édition
Un bug ou pas un bug ? Alors que la France souffre de psychose des punaises de lit, qui monopolise l’actualité, les alertes se multiplient, mais cela ne semble pas toujours judicieux. Depuis deux semaines, les usagers des transports en commun publient des photos de diverses créatures. Un zoomorphisme (sans forcément préciser sa nature d’insecte) qui est de plus en plus tendance sur les réseaux sociaux. Le ministre des Transports Clément Beaune en a fait l’annonce dans la matinée du vendredi 29 septembre. Sur Twitter (renommé X) qui le maintiendra ensemble « La semaine prochaine, les opérateurs de transport rendront compte des mesures prises et continueront à travailler pour servir les passagers. »
L’anxiété touche également les salariés. Ainsi, les syndicats de la RATP ont lancé une alerte sociale, jeudi 28 septembre, après la découverte d’un insecte dans le cockpit de la station RER B, à Mitre. Les organismes attendent des réponses, tandis que la SNCF, qui exploite également la ligne, confirme que l’insecte n’est pas une punaise de lit. Le tweet a été posté jeudi à 18h20 par Anas Kazib, cheminot et syndicaliste SUD-rail Paris Nord : « Des punaises de lit ont été découvertes cet après-midi à 16 heures dans la cabine du conducteur du RERB. Le droit d’alerte sera présenté par le syndicat SUD-Rail Paris Nord, pour demander que des mesures immédiates soient prises pour préserver la sécurité et la santé des agents et des usagers. « Sur la photo on peut voir un petit insecte jaune.
🔴 Des punaises de lit ont été découvertes cet après-midi à seize heures dans la cabine conducteur d’une voiture @RERB. Le droit d’alerte sera instauré par le syndicat SUD-Rail Paris Nord pour demander des mesures immédiates pour maintenir la sécurité et la santé des agents et des usagers. pic.twitter.com/4G5nymSYVC
– Anas Kazib (@AnasseKazib) 28 septembre 2023
« Une sorte de petit cafard »
A la suite de cette découverte, quatre syndicats de la RATP ont lancé une alerte sociale. En fonction du fonctionnement de ce dispositif, qui vise à prévenir les troubles sociaux, l’entreprise dispose de cinq jours pour recevoir les représentants des salariés. « Nous voulons savoir ce qui sera fait pour protéger les voyageurs et les employés, et quels produits seront utilisés. » C’est là l’inquiétude, confirme Thomas Trova, délégué syndical central adjoint du groupe Unsa Transport RATP « Bien sûr sur le RER B, où un cas a été détecté. » Mais aussi « Plus largement sur tous les équipements. » Pour le confirmer, il y a une sonnette d’alarme sociale « Il est installé au niveau du RER. » Non seulement sur la ligne B, la Commission d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail a également introduit le droit à la prudence, explique Thomas Trova.
Le problème, selon la SNCF, c’est que l’insecte à l’origine de ce souci ne sont pas les punaises de lit. « Après vérification par notre expert, cette suspicion n’est pas avérée. » Nous insistons au sein de l’entreprise ferroviaire où se définit l’expertise « À partir de photos et de vidéos. » En fin de matinée, la Société Nationale des Chemins de fer a confirmé la présence du train. « Lors du nettoyage et de la désinfection préventifs, comme à chaque signalement, avant de se rendre dans un atelier de maintenance sans rapport avec la procédure. La remise en service du train est ensuite prévue. Demandé avant Consultez l’actualité Concernant la photo publiée sur les réseaux sociaux, Claudio Lazzari, de l’Institut de recherche en biologie des insectes, confirme le diagnostic : « Sur la photo, ce n’est pas une punaise de lit. Non, ce n’est pas la forme du corps d’une punaise puante, qui est généralement plus arrondie. Par contre, je ne sais pas ce que cela pourrait être… Cela ressemble plutôt à une sorte de punaise de lit. petite blatte vu la forme du corps, mais ce n’est pas un insecte, j’en suis sûr.”
« Un travail de fond sur cette question »
Du côté des syndicats, nous avons indiqué vendredi matin que nous n’avions reçu aucun commentaire de la part des experts. « Nous attendons des éléments convaincants. » Thomas Trovat explique, ajoutant : « Même si ce n’est pas une punaise de lit, il n’est pas interdit de faire de la prévention. » Même son de cloche du côté d’Anas Kazib, du syndicat ferroviaire SUD, qui a déclaré attendre « Certificat de l’entreprise de lutte antiparasitaire. » Et réfutez toute réaction excessive : « Nous ne sommes pas des experts, il y a un doute, le rôle des représentants du personnel est de signaler les choses. Pour nous, le problème dépasse ce seul cas. Mais il faudrait un travail en profondeur sur cette question : il y a eu des TER, des TGV et Des trains Ouigo infectés ont également été signalés pour les passagers voyageant sur le RER C ainsi que dans le métro et les bus.
Garanties SNCF « Prenez au sérieux les signalements de parasites. » Mais il précise : « Jusqu’à présent, nous n’avons observé aucune présence ni signalement confirmé de punaises de lit dans les trains, RER et tramways exploités par les voyageurs Transilien SNCF pour le compte d’Ile-de-France Mobilité. Le matériel roulant est peu recouvert de tissu, et il n’y a pas de irrégularités du sol, il n’y a pas de caissons et il est complètement ouvert, les nuisibles sont donc absents de cet environnement défavorable. L’entreprise indique également disposer de protocoles de traitement selon les cas. Ainsi, en cas de signalement, une enquête est menée « Nettoyage complet : installation de pièges spéciaux et de liquides antiparasitaires dans les zones inaccessibles aux voyageurs, ou pulvérisation d’insecticides dans toutes les voitures. Des traitements curatifs supplémentaires sont également prévus à travers « Mise en œuvre du traitement par différentes méthodes d’aspiration, nettoyage à la vapeur et chauffage des zones à traiter. » Si nécessaire, « Traitement artificiel de l’ensemble du train, renouvelé une fois tous les quinze jours. »
(tags à traduire)sncf