Hubert Fournier, DTN Football Français : « Il faut avoir un niveau technique bien supérieur » – France
L’ancien entraîneur du Stade Reims et de l’Olympique Lyonnais est sélectionneur national de la Fédération française de football depuis 2017. A son actif ? Le titre de champion du monde, les nombreuses pépites françaises qui ont émergé ces dernières années, mais aussi des entraîneurs qui peinent encore à s’exporter et un plan de jeu hésitant sur les différentes sélections. En colonnes l’équipeIl donne l’exemple de Rudi Garcia, actuellement à Naples, même si ses jours sont comptés, pour mettre en lumière le travail des entraîneurs français : « Je suis convaincu que ceux qui s’entraînent actuellement ont de grandes compétences. À un moment donné, on s’est demandé : faut-il travailler les langues ? Mais ce n’est pas vraiment notre métier, et on ne peut pas forcer un coach français à parler anglais, même si on faites campagne pour cela. » . » Malgré le chômage actuel que connaissent 104 titulaires du BEPF (le plus haut diplôme de formation de France), Hubert Fournier ne s’inquiète pas. Même s’il n’aime pas voir beaucoup d’entraîneurs étrangers sur le banc de la Ligue française : « La plupart des clubs (Ceux qui emploient des formateurs étrangers) Sous pavillon étranger, ils ont tendance à s’appuyer sur un petit réseau d’agents qui travaillent également avec eux pour le recrutement. Si vous n’êtes pas dans ce réseau, vous ne faites pas partie du premier choix. C’est frustrant et inquiétant. »
Quand la question de l’état du football français se pose, Fournier met en avant les équipes nationales qui le feront « Pas mal »Selon lui, malgré l’élimination décevante en quarts de finale de la récente Coupe du monde féminine et au même stade du Championnat d’Europe. S’il préfère parler de talents précoces comme Kylian Mbappé et Warren Zaïre Emery, l’ancien Lyonnais avoue son envie des particularités du jeu espagnol, aidé par des rassemblements plus nombreux au cours de l’année. « Nous devons avoir un niveau de technologie plus élevé. Le très haut niveau c’est la vitesse de déplacement, mais aussi l’exécution. Donc cette technique. Après cela, tout ce qui touche à la communication entre joueurs devrait être bien mieux réglementé qu’aujourd’hui. »Il explique. Concernant le choix de Thierry Henry pour diriger l’équipe, ou la possible présence de Kylian Mbappé aux JO ? « Thierry Henry, ce n’est pas seulement le nom. Il apporte aussi une aura, une histoire. On parle d’espoirs, mais on parle aussi des Jeux Olympiques. Il nous fallait quelqu’un qui puisse, sur le plan médiatique, incarner cette attitude, puis devant la jeune génération. (…). A la fin de l’euro (2024)Les sélections se feront d’un commun accord avec Thierry et Didier (Deschamps) « Pour être sûr d’avoir la meilleure équipe possible pour Paris 2024. »
Allez : les jeux de cette année sont pour nous.
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