La justice confirme que 14 personnes ont été déférées à un procès

Mercredi 13 septembre, la cour d’appel de Paris a approuvé les procès ordonnés par le tribunal pour enfants de huit adultes et six adolescents, tous impliqués dans l’enquête sur l’assassinat en 2020 du professeur Samuel Paty, selon l’Agence France-Presse. Je l’ai appris de source judiciaire.

Le 16 octobre 2020, un professeur d’histoire-géographie de 47 ans a été poignardé puis décapité près de son collège de Conflans Saint-Honorine (Yvelines) par Abdullahi Anzorov, un réfugié russe d’origine tchétchène. Cet islamiste radical a été abattu sur place par la police.

Trois des principaux prévenus, Abdelhakim Sefrioui, Naim Boudaoud et Ibrahim Chenina, avaient fait appel de l’ordonnance des juges antiterroristes signée mi-mai, mais ce dernier a finalement retiré son recours, tandis que le Parquet national antiterroriste ( PNAT) Tous les accusés ont fait appel pour des raisons de procédure. La séance s’est tenue le 29 juin.

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La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris l’a confirmé dans son arrêt rendu mercredi. « Dans toutes ses actions. » L’ordonnance rendue par les juges d’instruction, selon la source judiciaire. Ainsi, huit adultes seront jugés par le tribunal pénal spécialement constitué.

Deux amis jugés pour complicité d’assassinat terroriste

Au premier rang : les amis d’Abdullahi Anzorov, Azim Ibserkhanov et Naim Boudaoud, soupçonnés d’avoir une connaissance précise du projet terroriste d’Anzorov, et qui comparaîtront pour complicité d’assassinat terroriste, qui constitue le crime le plus grave. Ces deux citoyens de la ville d’Evreux l’ont accompagné pour acheter des armes, et Naim Boudaoud l’a également emmené au Collège Saint-Honorine de Conflans le jour des faits.

Ibrahim Shanina, le père de l’étudiant à l’origine de la polémique, et le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, auteurs des vidéos sur les réseaux sociaux qui ont alimenté la polémique, seront jugés pour association de malfaiteurs avec le terrorisme criminel. Tout comme Priscilla Mangel, une femme convertie à l’islam était liée sur Twitter au tueur quelques jours avant l’attaque, et trois autres adultes étaient impliqués à des degrés divers.

Cinq adolescents, âgés de 14 à 15 ans au moment des faits, accusés notamment d’avoir procédé à des surveillances à proximité du collège et désignant Samuel Paty comme l’agresseur, seront jugés par le tribunal pour enfants, éventuellement d’ici fin 2023, pour une affaire pénale. complot visant à préparer des violences aggravées.

Une sixième fille, celle d’Ibrahim Shanina, sera jugée devant le même tribunal mais pour diffamation, après avoir reconnu avoir menti sur le contenu d’un cours de Samuel Paty, auquel elle n’a pas assisté.

Lisez notre enquête : Le matériel est réservé à nos abonnés L’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty retrace les « incidents meurtriers » et le parquet demande le procès de quatorze personnes

Le monde avec l’Agence France-Presse

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