« La science ne vous aidera pas »

14 juin 2016. Près du domicile de Jean-Baptiste Salvaing et de sa complice Jessica Schneider, assassinés le 13 juin 2016, à Magnanville (Yveline).

Lors de son enquête de moralité, mardi 26 septembre, au deuxième jour du procès de l’attentat de Magnanville (Yveline), l’accusé, Mohamed Lamine Abruzzes, a développé, avec un extrémisme ouvert, sa conception de la religion et de la coexistence. Il a ressenti cette présence  » Français «  C’était une donnée « ethnique »Il préfère se décrire comme un « Musulman d’origine arabe » Il a affirmé que l’Islam était  » non compatible «  Avec la démocratie. Mais il le sait, il n’est pas jugé pour ses pensées. « Je vous épargne de citer Voltaire… »Il l’a même annoncé au tribunal.

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Si Mohamed Lamine Abruzzes comparaît devant le Tribunal pénal spécial de Paris, c’est parce qu’il est soupçonné de complicité dans l’assassinat du policier Jean-Baptiste Salvange et de sa compagne Jessica Schneider, tués le 13 juin 2016 à leur domicile. Devant leur fils de trois ans. Les charges retenues contre lui ont été déposées pendant trois jours par plusieurs enquêteurs avant de conclure, vendredi 29 septembre, sur le fond de l’affaire et sur la raison pour laquelle il était sur le banc des accusés : son ADN.

Alors que les agences d’enquête se sont d’abord concentrées sur la théorie du tueur solitaire, Al-Arousi Abullah, la relation entre la trace d’ADN isolée sur le poignet de l’ordinateur des victimes et le profil génétique de l’accusé les a finalement amenées à reconsidérer le déroulement de l’enquête. l’enquête. Événements : Selon le ministère public, Al-Arousi Abullah, abattu lors de la perquisition, était accompagné dans la suite du couple par son compagnon, son ami Mohamed Lamine Abruzzo, qui aurait pu s’enfuir avant l’attaque policière.

« bande peau »

Cette unique trace d’ADN est l’essence même de l’expérience. Le nœud gordien que chacun a cherché à résoudre à son avantage en interrogeant deux experts en génétique. La première, Laurence Fournier, du Laboratoire de Police Scientifique de Paris, a réalisé la première expérience qui a isolé la trace ADN de Mohamed Lamine Abruzzes sur un ordinateur. Le second est Olivier Pascal, directeur général de l’Institut français de l’impression génétique, qui a procédé à une contre-expertise qui n’a pas permis d’isoler l’ADN du prévenu.

Pour Lawrence Fournier, il n’y a pas « Il n’y a pas de mystère » Dans le profil génétique retrouvé, le résultat de la seconde expérience est sans doute dû à A. « appauvrissement de l’impact ». Quant à l’hypothèse selon laquelle de l’ADN aurait été transféré entre la voiture d’Al-Arousi Abla, où les traces génétiques de l’accusé ont également été isolées, et l’ordinateur des victimes, elle affirme que cet ADN a été « Bor », Non « mixte » Cela aurait probablement également été le cas s’il avait été transmis via un tiers.

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