Le décès d’un bébé de 6 mois n’était « pas lié » à la fermeture partielle des urgences, selon l’hôpital
La tragédie peut-elle être évitée ? Selon les informations du journal Alboher BFMTV a confirmé qu’un bébé de 6 mois est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi à Carhaix, dans le Finistère. L’enfant souffrait d’un problème respiratoire et les secours n’ont pas pu le soigner assez rapidement, notamment en raison de la fermeture partielle des urgences de Carhaix, selon le journal.
En fait, ces centres sont « réglementés », voire fermés selon certains : de 18h30 à 8 heures, les patients doivent appeler le 15 à l’avance pour être admis aux urgences. La petite ville de Carhaix (7 100 habitants) est située au centre de la Bretagne, à environ une heure de route du CHU de Brest.
Cette nuit-là, les urgences de la petite fille étant inaccessibles, Brest Sammour a été envoyé à la police, où la petite fille a été retrouvée accompagnée de ses parents, mais les médecins n’ont pas pu la réanimer et elle est décédée.
Il n’y a aucun lien avec la réglementation d’urgence, selon le CHU
Pour le Comité de défense et de vigilance de l’hôpital de Carhaix, le décès de cet enfant pose question.
« Comment on nous traite, comment on nous ment, comment on nous méprise… Il est clair que lorsqu’un drame survient, ceux qui nous méprisent sont pointés du doigt », a déclaré Matthieu Guillemot, porte-parole de l’organisation, au micro de BFMTV. .
A France 3, la direction du CHU de Brest confirme que « le décès n’est pas lié à l’organisation des situations d’urgence » et renouvelle son « soutien à la famille dans ce moment de deuil ».
L’hôpital a également confirmé dans un communiqué commun avec l’Agence régionale de santé de Bretagne que « dans tous les cas, un accueil physique aux arrivants est automatiquement garanti pendant cette période », soulignant le manque de médecins aux urgences de Carhaix et de Brest. Selon France Bleu. Ce que l’institution a confirmé auprès de BFMTV. Une enquête devrait être ouverte pour déterminer d’éventuelles responsabilités.
« L’impression qu’ils sont infranationaux »
Qu’il y ait urgence ou non, sa fermeture partielle inquiète et perturbe la région.
« Nous avons l’impression d’être des citoyens inférieurs. Ici, nous payons nos impôts comme tout le monde et nous revendiquons l’accès aux soins pour tous », a déclaré un porte-parole du Comité de défense et de vigilance de l’hôpital de Carhaix.
Le 14 septembre, des manifestants ont occupé pendant plusieurs heures le siège de la mission régionale de l’Agence régionale de santé à Quimper pour réclamer la réouverture des cas d’urgence à Carhaix dans la nuit.