L’OL a encore une fois mis sa couronne en jeu dans un nouveau format critiqué

Match amical OL – Ajax le 26 août 2023

OL – Ajax en match amical le 26 août 2023 (Crédit : David Hernandez)

Ce vendredi, l’OL Féminin remet une nouvelle fois en jeu son titre en D1 féminine. Sur le terrain du Havre, Lyon lance un tournoi révolutionné avec l’introduction des éliminatoires.

C’est le grand jour pour les femmes. Après une belle mise en bouche lors de la Champions Cup dimanche dernier contre Paris Saint GermainL’OL passe désormais aux choses sérieuses avec le plat principal vendredi (21h). Comme pour toute fête, il ne sert à rien d’aller vite, mais plutôt de poursuivre le temps qui passe. Ce n’est encore une fois pas la norme, les Fenotes mettront une nouvelle fois leur couronne en jeu au Parc du Havre lors de la première journée de D1 féminine. Après avoir remporté leur premier titre de champion de la saison en sprint à Troyes, les joueuses de Sonia Bombasteur se lancent dans un marathon de plusieurs mois pour remporter leur 16e titre de champion, le troisième consécutif.

Comme chaque année, le Paris Saint-Germain sera le principal rival avec le premier duel dès le 1er octobre sur la pelouse du Parc des Princes. « Le Paris Saint-Germain a toujours été un gros concurrent et cela ne changera pas cette année. Melchi Dumornay a confirmé lors de son stage à Devon-les-Bains. Mais il faut rester dans notre projet de jeu, le projet d’équipe. Donc une partie de la saison se jouera dès la deuxième journée du tournoi ? Non, c’est la précision de ce nouvel exercice 2023-2024. Le champion ne sera pas choisi à l’issue des 22 journées du tournoi, mais à l’issue des qualifications.

Un système pour attirer les diffuseurs

Ce changement a été décidé en fin de saison dernière lors de la renégociation des droits télévisuels du Championnat de D1 Féminine. Dans leur volonté de promouvoir le football féminin français et d’attirer les diffuseurs, Philippe Diallo, président de la Fédération française de football, comme Jean-Michel Aulas, ont choisi de créer ce système de suspense. Le principal intérêt de cette mini-révolution, c’est la scène française. Ce nouveau format ne fait pas l’unanimité auprès des grandes joueuses comme le PSG et l’OL, comme Sonia Bompastor.

« Je n’y suis pas forcément favorable, mais après avoir eu l’information, c’était aussi une façon d’attirer les diffuseurs, d’obtenir plus d’intérêt et de moyens, comme nous l’a dit l’entraîneur il y a quelques jours. « Sur le plan sportif, mon penser, c’est dire ‘le champion est fixé régulièrement sur la saison.  » La formule existe, je la connaissais en tant que joueur aux Etats-Unis et quand j’ai débuté à La Roche. – Sur-Yon. Certains joueurs le savent aussi. formule donc nous allons nous y adapter. »

Alors que l’OL s’américanise de plus en plus avec l’arrivée de John Textor et Michel Kang, ce système « à l’américaine » n’a pas encore trouvé de résonance auprès des dirigeants français. Il faut dire qu’avec ce système, les forces se retrouvent à égalité, même si la saison régulière perd davantage d’intérêt. Lyon a beau finir premier avec 10 points d’avance, il se retrouvera à égalité avec la quatrième place et aura donc une chance d’être champion. « Ça va être plus difficile cette année avec les séries éliminatoires qui approchent. Donc ça va être plus difficile », a-t-il déclaré. Dumornay continue. Tout le monde aura la chance de jouer la Ligue des Champions et de remporter le titre. « Nous devrons moins nous détendre. »

Alors à quoi sert la saison régulière ?

Non seulement vous vous détendez, mais vous gérez également bien vos aspects physiques. Lorsqu’un titre aura été remporté sur la régularité toutes ces années, l’équipe féminine de D1 d’aujourd’hui rendra son verdict sur ce qui est une loterie depuis le printemps. Et avec des saisons plus longues, chaque défaut physique comptera au moment de la dernière course. C’était déjà le cas lors du duel à distance entre l’OL et le PSG mais désormais deux équipes supplémentaires vont se joindre à la bataille.

« Pour moi, le champion est jugé par la durée du championnat sur toute la saison. C’est aussi là que parfois, dans l’ancien format, nous pouvions faire face à des blessures et pouvoir tourner le dos, pouvoir gagner des victoires cruciales. « Il y a Vous pourriez avoir une équipe qui a dominé toute la saison et qui souffre maintenant de blessures ou d’une mauvaise forme et est donc punie. Mais c’est la formule choisie et nous nous y adapterons.

Avec un effectif au top en ce début de saison, Sonia Bombastor va devoir faire des choix. Elle espère surtout pouvoir vivre une situation similaire en mai prochain, compte tenu du historique de blessures de Lyon.

Vous aimerez aussi...

Laisser un commentaire

%d blogueurs aiment cette page :